En Birmanie, une école de la réconciliation

En Birmanie, l’association Center for Social Integrity sensibilise à la cohésion sociale des jeunes originaires de minorités ethniques vivant en zones de conflit.  Son ambition : en faire les leaders d’une nouvelle société pluraliste et démocratique.

Cho Cho May n’avait jamais quitté l’Arakan, sa région d’origine. Ce terrain d’un conflit ayant récemment forcé à l’exil près de 800 000 Rohingyas fait l’objet d’enquêtes internationales. Mais aujourd’hui, l’ambiance est à la fête. La jeune femme de 18 ans, issue de la minorité ethnique persécutée, monte avec assurance sur l’estrade d’un centre de conférences, au cœur d’un quartier moderne de Rangoon, capitale économique de la Birmanie.  Sous les flashs et les applaudissements, elle brandit, émue, son diplôme du « programme de leadership transformationnel ». Derrière cet intitulé, se cache un programme de l’association birmane Center for Social Integrity (CSI), visant à sensibiliser des jeunes issus de minorités ethniques birmanes au pluralisme et aux outils de médiation sociale. « Je suis fière du chemin parcouru, confie-t-elle. Avant, j’avais peur de m’exprimer. J’écoutais beaucoup les autres, incapable de décider par moi même. Maintenant, j’ai envie de faire tellement de choses et j’ai réalisé que croire en moi-même était la plus importante d’entre elles ».

Lire la suite ci-dessous (La Vie n°3879 du 2 janvier 2020)

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