Après le chemin de l’exil, celui de l’école

Aux portes de Paris, à Saint-Denis (93), l’école Thot a mis au point un enseignement à destination des exilés, qui mêle cours de langue et accompagnement social, culturel et professionnel.

Quand je vois cette oeuvre, j’ai envie de sourire. Je la trouve douce », articule lentement Mohamad Moussa, devant une photo de La Joconde. Le Tchadien de 24 ans est arrivé à l’école Thot de Saint-Denis, il y a cinq mois, en ignorant tout de l’alphabet latin. Aujourd’hui, il copie consciencieusement ses réponses. « On ne s’en rend pas compte parce qu’on baigne dedans depuis toujours, mais notre façon d’enseigner et d’évaluer est hyper formatée. En plus de la langue, il y a tout un tas de codes à intégrer », explique Karine Richarme, professeure de français langue étrangère (FLE).

Thot, du nom de la divinité égyptienne du savoir, est l’une des rares associations d’Île-de-France à préparer les demandeurs d’asile et réfugiés aux diplômes de français, à travers des programmes intensifs et gratuits.

Lire la suite ci-dessous (article publié dans La Vie du 30/05/2019)

Justine Hugues Thot La Vie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.